CAN 2024 : à nous la meilleure place !

Les Etalons entrent en course ce mardi 16 janvier. Pour la première phase de la 34 édition de la plus grande compétition africaine de football, le Onze national va devoir se hisser dans le « top 2 » d’un groupe qui compte aussi la Mauritanie, l’Angola et l’Algérie.

Le challenge est redoutable, mais accessible !

Les premiers matches déjà joués nous révèlent un fait : il y a un nivellement par le sommet dans cette compétition. Plus qu’auparavant, il n’y a plus de petites équipes venues aider de présumées grandes à soigner leur goal différentiel.

Evidemment, il n’y a, dès lors, plus de grandes, qui massacrent tout sur leur passage.

Les Etalons du Burkina Faso, quoi qu’on en pense, figurent parmi les favoris de ce tournoi. Voilà une dizaine d’années qu’ils sont dans le classement des 10 meilleures sélections nationales du continent. Comme qui le dirait, ce n’est pas rien !

Nous avons tutoyé le sommet, le sommet des sommets, sans jamais nous y hisser. C’est peut-être le moment venu. Non, c’est enfin le moment de le faire. Avec de la discipline, le reste ne sera qu’une question d’efficacité de chaque compartiment de cette sélection des meilleurs d’entre nous.

Et en plus, nous avons, bien plus que certains, des raisons de vouloir cette coupe, des raisons d’aller la chercher. Braves Etalons, imaginez la liesse des populations confrontées à la violence des groupes armés, ces populations à qui vous devez envoyer un message d’espoir. Pensez à la clameur qui va monter de la hutte la plus reculée de cette personne déplacée interne, et qui veut toujours voir son pays être cité parmi les grands du football.

Oui, la victoire est possible. Sur les terrains de foot, et sur tous les terrains, pour peu qu’on y mette du cœur, de la discipline et de la méthode.

Tout doit commencer par une victoire contre la Mauritanie ce mardi 16 octobre. Après, l’Algérie et l’Angola devront se résoudre à prendre acte de la détermination des Etalons. Et alors, le soir du dimanche 11 février, le Stade Olympique Ebimpé d’Abidjan et la terre entière inscriront le Burkina et les Burkinabè dans les annales de ceux qui réussissent, malgré l’adversité !

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