Lundi s’ouvre dans la capitale italienne une rencontre entre au cours de laquelle il sera présenté « plan Mattei pour l’Afrique », du nom du fondateur du groupe énergétique italien ENI Enrico Mattei.
Ce programme est présenté comme un cadre d’investissements et de partenariats dans le secteur de l’énergie avec les pays africains. D’un coût de 3 millions d’euros, il devra s’étaler sur 4 ans.
Les secteurs de l’éducation et de la santé sont également pris en compte par ce plan dont l’objectif avéré est de stopper les flux migratoires en provenance de l’Afrique, en s’attaquant à leurs causes économiques.
Le premier acte de ce sommet est un dîner offert ce dimanche par le président de la république italienne à la vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement conviée.
Selon plusieurs analystes, il ne faut pas trop attendre du « Plan Mattei ».
La principale raison à cette réserve est la modestie du budget d’un plan dont le contenu, inconnu, est à définir lors de cette rencontre.
En tous les cas, ce sommet est un test pour la diplomatie de l’Italie qui réussit, ainsi, à organiser « son » sommet à elle aussi, à l’instar des rencontres similaires Russie-Afrique, Arabie saoudite-Afrique, États-Unis-Afrique, Chine-Afrique, Turquie-Afrique, Iran-Afrique…
L’Italie ambitionne s’imposer en Europe comme une interlocutrice de premier pour l’Afrique.
Fadel Koné
Kamanews.net