Depuis le 29 janvier, c’est véritablement la fin d’une époque pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’organisation a dû entériner la décision prise, un an auparavant, par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de la quitter. Un choix qui, selon ces trois pays qui s’en iront créer l’Alliance des Etats du Sahel (AES), s’explique par le fait que l’organisation commune n’est plus en phase avec leurs attentes et ambitions.
Dans plusieurs villes du Burkina et du Niger, des milliers de personnes ont participés à des meetings pour exprimer leur soutenir ce divorce qui n’est que de raison à leurs yeux.
Le principal reproche fait à la CEDEAO est son peu, voire son manque d’engagement aux côtés de ces pays de l’AES dans leur lutte plus de sécurité dans un contexte marqué par un essor de groupes armés terroristes.
Le Premier ministre burkinabè, prenant la parole lors d’un meeting à Ouagadougou, renchérit : « la CEDEAO, c’est lune des cordes de notre asservissement », une organisation qui, au fil des ans, s’est révélée n’être qu’un « cordon de l’impérialisme » pour asservir les peuples en lutte pour leur souveraineté véritable. « à présent, nous allons mener et gagner ensemble le combat pour que nos enfants et nos petits-enfants vivent dans un espace AES libre, prospère, avec de nouveaux horizons » ; à rajouté Jean Emmanuel Ouédraogo
.Fadel Koné
Kamanews.net