Les Etalons ont été battus, hier mardi, 2-0, lors de la troisième journée des matchs de poule de la Coupe d’Afrique des Nations. Les Burkinabè terminent deuxièmes du groupe D et jouent les 1/8 de finale contre le 1er du groupe E (Tunisie, Mali, Afrique du sud, Namibie).
Cette défaite intervient après une courte victoire contre la Mauritanie et un nul contre l’Algérie.
Tout avait pourtant bien commencé pour le Onze national qui, dès l’entame du match, s’était montré au-dessus de l’adversaire. Pendant une trentaine, Les Etalons ont enchainé les attaques sans efficacité devant les buts angolais.
Revigorés par la physionomie du match, les Palancas Negras tentent d’inverser la tendance. La manœuvre leur réussit avec une faute signalée en leur faveur à quelques encablures de la surface de réparation burkinabè. A l’exécution du coup de pied arrêté, Mabululu surgit et dévie la balle de la tête. Il parvient ainsi à déjouer le dispositif défensif burkinabè et ouvre le score à la 36e minute.
Douche froide sur le stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, acquis à la cause des Etalons. Seule une poignée d’Angolais présents au stade donne de la voix en guise de soutien aux leurs.
Les tentatives de revenir au score restent vaines jusqu’à la pause.
A la reprise, les hommes du coach Velud se montrent plus engagés mais ne parviennent pas à rétablir la parité au score. L’entraîneur procède à des remplacements. Cédric Badolo cède sa place à Cheick Djibril Ouattara. Bertrand Traoré et Ismahila Ouédraogo sortent pour Fessal Tapsoba et Hassane Bandé. Mais la situation ne s’améliore guère. Aziz Ki est aussi remplacé par Sacha Bansé.
L’accueil a été très « inamical » pour les nouveaux entrants. Puisque Zini va profiter d’un ballon repoussé par le portier Hervé Koffi pour porter le score à deux buts à zéro (2-0).
Avec ce deuxième coup sur la tête, les hommes du coach Velud ne parviennent même plus à dérouler leur jeu.
Les Etalons terminent donc cette première phase de la compétition avec 4 points -1. Ils Etalons joueront leur prochain match à Korogho, une ville du nord de la Côte d’Ivoire.
J.B
Kamanews.net